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Le Blog de René 2.0

3 octobre 2015

Un Valls et des vaches

Il y a quelques jours, j'ai rêvé de Manuel Valls. Sans doute l'un des rêves les plus nuls que j'aie jamais fait.

Ce n'est pas que je veuille l'insulter. Mais j'ai connu plus drôle, comme rêve. Comme la fois où il y avait ces vaches en hamacs. Avec leurs cocktails à la main. Plus intéressant, déjà. Légèrement absurde, peut-être. Mais nettement plus amusant.

Un Manuel Valls, niveau drôlitude, on fait mieux. Un Manuel Valls en hamac, à la rigueur. C'est déjà plus inattendu. Mais là, il était juste en costard. Noir. Rien que visuellement, on sait que ça ne va pas être drôle.

Je ne sais plus trop ce qu'il se passait, dans ce rêve. Rien de vraiment notable.

En échangeant les places des vaches et de Manuel Valls, ça aurait pu faire deux rêves intéressants pour le prix d'un seul. Encore que... un bonhomme dans un hamac qui savoure un cocktail, ce n'est pas bien palpitant. Alors que des vaches à Matignon, ça fait un bon départ, déjà.

Je me demande par quel étrange enchaînement d'événements on pourrait se retrouver avec des vaches à Matignon.

Pour avoir un Manuel Valls dans un champ, je pourrais avoir quelques hypothèses. On pourrait dire qu'il passe ses vacances à la campagne. Et qu'il a un pote fermier. Je le vois mal aller bavarder avec des vaches. Mais on peut toujours imaginer. Après tout, on est dans un rêve. On fait ce qu'on veut.

Par contre, pour les vaches à Matignon...

Hum... Je viens de voir qu'il y a un patelin en Bretagne qui s'appelle Matignon. Diantre. Et on y trouve entre autres un élevage de vaches laitières.

En un sens, ça résout le problème. Mais c'est un peu de la triche, quand même.

Il semble que ce soit ce village qui ait donné son nom à la résidence du premier ministre. Parce que ça appartenait autrefois à un certain sire de Matignon. Qui venait donc de Bretagne.

Aujourd'hui, il y a toujours un sire de Matignon. Un certain Albert. Qui se trouve être également prince de Monaco.

Pas sûr qu'il ait croisé beaucoup de vaches dans sa vie, celui-là aussi. Et réciproquement, d'ailleurs. Les vaches, ça ne croise pas beaucoup de princes. À peu près aussi peu que des premiers ministres.

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5 septembre 2015

Progeny

35 ProgenyComme prévu, j'ai mis longtemps avant de revenir parler du live de Yes. Pas facile de faire comme si de rien n'était, après la mort de Chris Squire.

Progeny, donc. Ils ont sorti un autre album live depuis. Je suis un peu en retard. Mais il faut bien dire que le groupe a rarement été aussi actif.

Un nouvel album studio en juillet de l'an dernier. Un live en décembre. Un autre en mai. Et encore un en juillet. À ce rythme, c'est mon porte-monnaie qui ne suit plus. Surtout que Progeny n'était pas donné. D'ailleurs, je n'ai pas pu m'offrir le dernier. Pour Noël, peut-être. En espérant qu'ils ne sortent pas encore d'autres albums entre temps.

Progeny, celui de mai, est quand même particulier. Il a en fait été enregistré en 1972. Contrairement aux autres qui sont vraiment nouveaux. Mais ces enregistrements étaient perdus. On ne les a retrouvés que très récemment. D'où une sortie seulement maintenant. Quarante-trois ans après.

En réalité, on pouvait déjà écouter une partie de ces enregistrements. Ils en avaient fait un premier album live, Yessongs. Sorti en 1973.

Il faut savoir que Progeny est un album très particulier. Long. Très long. Onze heures et demie. Il prend quatorze disques.

En fait, Progeny contient sept concerts entiers, de la tournée nord-américaine de 1972. Ils avaient sélectionné une partie de ces enregistrements pour faire un album. Avant d'égarer les bandes. Et maintenant qu'ils les ont retrouvées, ils en ont publié l'intégralité.

Le son est vraiment superbe. On entend très distinctement chaque instrument. La guitare de Steve Howe tout à gauche. Le clavier de Rick Wakeman tout à droite. Jon Anderson au chant au milieu. Avec la batterie d'Alan White. Et la basse et le chant de Chris Squire entre la batterie et le clavier.

Il y a tout de même quelques problèmes techniques qui viennent des concerts eux-mêmes. Par exemple, le matériel de Wakeman captait étrangement la radio. Du coup, on l'entend, de-ci de-là. En particulier sur son solo du second disque. Anderson annonce d'ailleurs un duo de Wakeman avec la radio locale. Mais c'est plus amusant que gênant.

Plus embêtant, sur le dernier concert, le micro d'Anderson a quelques soucis. Sur Heart of the sunrise et Close to the edge, on ne l'entend plus, par moments.

La prestation d'Anderson n'est pas parfaite non plus. Il était malade, sur les premières dates. Mais il ne s'en sort pas trop mal malgré tout. Et il se rattrape aux concerts suivants.

Onze heures et demie, ça fait long, quand même, pour un album. Je ne pense pas l'avoir écouté en entier plus de trois fois. Ce qui prend déjà pas mal de temps. Et puis tout d'un coup, c'est légèrement indigeste. D'autant que les morceaux joués chaque soir sont toujours les mêmes.

Je viens de voir qu'en onze heures et demie, un photon qui part du Soleil a le temps d'atteindre Pluton, de rebondir sur son sol, de revenir vers le Soleil... et en arrivant, l'album ne serait toujours pas fini. Le photon aurait encore le temps d'aller se promener sur Mars.

Heureusement, les concerts ne sont pas complètement identiques non plus. Il y a toujours de petites différences entre chaque version des morceaux. Je ne regrette clairement pas de l'avoir acheté. Même si 80 €, ça fait un peu mal. Il faut vraiment beaucoup aimer le groupe.

Je reconnais qu'un photon qui écoute de la musique, c'est quand même légèrement douteux, comme concept. Je ne suis pas certain qu'un photon puisse avoir la moindre interaction avec une onde sonore. Surtout dans l'espace. Vu que le son n'aurait aucun milieu dans lequel se propager.

Dans une atmosphère, à la limite. Mais est-ce qu'une onde sonore changerait quoi que ce soit dans la vie du photon ? Cela mérite une petite recherche...

On dirait bien que oui. La lumière peut se faire diffracter par le son. Pas illogique, remarquez, quand on y pense. Surtout si la fréquence de l'onde sonore est proche de celle de la lumière.

Pourquoi je parlais de diffraction, déjà ? Ah oui. Yes.

Je serais bien curieux de voir de la lumière se faire diffracter par la musique de Yes, tiens.

29 juillet 2015

Paul McCartney en noir et blanc

Paul en plein headbang (photo par Paul Berriff)Je me demande comment je réagirais si je recevais un coffret avec tous les disques de mon propre groupe avant même qu'on ne les enregistre. Je n'ai pas de groupe. Mais les albums ne sont pas encore enregistrés. Donc ce n'est pas un problème. J'en trouverai peut-être un d'ici là.

J'ai encore fait un rêve assez bizarre, la nuit dernière. J'y ai rencontré Paul McCartney. Mais un Paul McCartney jeune. Celui de 1963 ou 1964. Du coup, il était en noir et blanc. Logique.

Dans ce rêve, Paul recevait, je ne sais trop pour quelle raison, l'intégralité des disques des Beatles. Y compris ceux qui n'étaient pas encore sortis. Ni même enregistrés.

C'était les versions vinyle. Parce qu'en vinyle, c'est mieux. Surtout dans les années 60.

Paul aurait eu l'air bête, avec des cd. Obligé d'attendre vingt ans avant de pouvoir acheter un lecteur, pour les écouter.

Contrairement à Paul, les pochettes des disques étaient en couleurs. Le Paul en noir et blanc tenait donc des photos de lui en couleurs. Ça doit faire une drôle d'impression de voir une version colorisée de soi.

Ce qui me semble le plus étrange, dans ce rêve, maintenant, c'est que Paul trouvait tout cela parfaitement normal. Pouvoir écouter des albums qu'il n'avait pas encore enregistré ne paraissait pas lui poser de problème.

À votre avis, à quoi ça ressemble, la vie en noir et blanc, dans un monde en couleur ?

Quand on achète de nouveaux vêtements, à quel moment ils passent en noir et blanc ? Lorsqu'on les enlève, est-ce qu'ils retrouvent leurs couleurs ? Et pour faire le clown, on doit mettre un nez gris ?

J'aurais dû demander tout ça à Paul, tant que j'étais avec lui. Mais il était occupé avec ses vinyles. Il était très content. Je le comprends. Si je recevais comme ça, gratuitement, tous les albums des Beatles en vinyles, je pense que je ferais la fête. Même si je n'ai toujours rien pour les lire.

N'empêche que ça ne doit pas être pratique, pour choisir ses vêtements. On ne sait jamais ce que ça va donner, une fois sur soi. Quelle que soit la couleur de départ, de toute façon, à l'arrivée, ça sera forcément gris. Un gris plus ou moins sombre.

Tiens, et si on met ses vêtements sur un mannequin en plastique qu'on met devant un miroir et qu'on se place derrière, de manière à ce qu'on voit juste notre tête dépasser de la veste, dans le miroir. Est-ce qu'on peut toujours voir les vêtements en couleurs, dans le miroir ? Avec juste notre tête en noir et blanc, au-dessus ? Ou est-ce que tout est devenu gris ?

Peut-être aurais-je pu tester avec Paul. Mais je ne suis pas sûr qu'il se serait laissé faire.

Je ne suis pas certain d'être prêt à passer en noir et blanc juste pour faire les tests. Même si on me donne aussi tous les albums des Beatles en vinyle en compensation. Et puis j'aurais trop peur de faire perdre aux pochettes leurs couleurs, en les touchant.

Pour avoir les vinyles des Beatles, mieux vaut être en couleurs.

30 juin 2015

Chris Squire

Chris Squire, par SolarScottJe comptais écrire un article sur un nouvel album un peu particulier de Yes, aujourd'hui. Mais parfois, les pires nouvelles vous tombent dessus sans prévenir.

Je savais que le bassiste de Yes de toujours, Chris Squire, était gravement malade, depuis quelques temps. Mais j'avais de l'espoir. Et ne m'attendais sûrement pas à apprendre la nouvelle de sa mort aujourd'hui.

Je suis passé sur leur site ce matin, pour voir quand commençait leur tournée nord-américaine de cet été, par pure curiosité. Le 7 août. C'était la réponse à ma question. Mais je ne suis pas sûr que la chose m'intéresse beaucoup, maintenant.

J'étais super excité, depuis quelques jours, parce qu'ils venaient d'annoncer une nouvelle tournée européenne pour 2016. Je savais qu'il y avait peu de chances que Chris Squire soit guéri à temps pour revenir à son poste. Mais c'était tout de même une excellente nouvelle. Maintenant, la perspective de cette nouvelle tournée ne me paraît plus si géniale que ça.

J'ai vu Yes en concert pour la première fois seulement l'an dernier. Mon plus beau souvenir de concert de ma vie. Aux premières notes de Close to the edge, je pleurais presque de joie. Mais sans Chris Squire, ce ne sera plus pareil...

J'irai quand même très certainement voir le groupe sur sa nouvelle tournée. De toute façon, il était déjà pratiquement sûr que ce serait toujours le remplaçant de Chris, Billy Sherwood, qui serait à la basse, quand la tournée a été annoncée. Même si j'avais le vague espoir que Chris soit revenu.

J'espère que le nouveau bassiste est bon chanteur. Parce qu'une des choses qui font que j'adore Yes, ce sont les harmonies vocales. Et celles-ci devaient beaucoup au chant de Chris Squire. Car il ne se contentait pas d'être un excellent bassiste, occupant souvent le devant de la scène, musicalement parlant. Il était aussi un bon chanteur.

On verra ce que ça donnera avec Billy Sherwood. Mais je me demande si le groupe continuera, une fois ces tournées finies.

Je trouvais la nouvelle tournée européenne intéressante car ils vont jouer leurs albums Fragile et Drama en entier. Fragile, c'est un classique. Mais Drama est beaucoup moins connu et aimé. Je ne suis moi-même pas un grand fan de cet album. Mais mon seul véritable problème avec lui, c'est le chanteur, Trevor Horn, qui tient mal la comparaison à Jon Anderson, son prédécesseur (et successeur, par la même occasion). Or, là, ce sera avec Jon Davison, nouveau chanteur que j'ai fini par aimer. Donc je suis assez curieux d'entendre ça. Et puis, étant donné que le clavier de l'époque de Drama, Geoff Downes, est maintenant revenu dans le groupe, ça donne une certaine logique à ce choix.

J'aurais aimé connaître ce groupe plus tôt. Et les voir davantage sur scène. Mais j'ai déjà eu la chance de les voir une fois. Et j'en suis très content.

Pour Yes avec Chris Squire, c'est fini. Mais il reste les très nombreux albums. Je les écoutais en boucle avant. Je continuerai de les écouter en boucle après.

D'ailleurs, ce n'est pas encore tout à fait fini. Le dernier album qu'a enregistré Chris Squire avec Yes, Like it is : Yes at the Mesa Arts Center, doit sortir dans trois jours. Et je suis sûr qu'il y aura là de quoi se régaler.

Pour ce qui est du précédent, Progeny, dont je voulais parler aujourd'hui, je crois que ça attendra une prochaine fois. Quand j'aurai digéré la nouvelle. Au moins, ça me laissera du temps pour l'écouter quelques fois de plus. Car du temps, il en faut beaucoup pour en faire le tour. Je suppose que c'est ce qui arrive, quand les albums s'étalent sur quatorze disques...

 


"Chris Squire Beacon Theatre 2013-04-09" by SolarScott - https://www.flickr.com/photos/solarscott1955/8688181378 - Licensed under CC BY 2.0 via Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chris_Squire_Beacon_Theatre_2013-04-09.jpg#/media/File:Chris_Squire_Beacon_Theatre_2013-04-09.jpg

27 mai 2015

Umami

Parfois, je me demande comment sont faits les programmes scolaires.

Il y a quelques temps, j'ai entendu parler d'une cinquième saveur de base. Je connaissais le sucré, le salé, l'acidité et l'amertume. Visiblement, il y a aussi l'umami.

Ça fait très exotique, umami. Pas étonnant, remarquez. C'est un mot japonais qu'on a pris tel quel. Il fallait bien donner un nom à ce goût. Et un japonais avait inventé celui-là. Autant en profiter.

Cette cinquième saveur a été découverte beaucoup plus récemment que les autres. Il y a un siècle, seulement. Par un japonais. Le même qui a inventé le mot pour la désigner.

L'umami est semble-t-il le goût des glutamates et des nucléotides. Dit comme ça, ça ne donne pas tellement faim. Mais j'aurais bien envie de tester tout de même.

Encore qu'en fait, j'ai déjà testé. Je sens ce goût depuis toujours. Comme tout le monde. La seule différence, c'est que, maintenant, je sais qu'il est là. Je ne suis pas sûr que ça change grand-chose, dans le fond.

Mais du coup, je me suis posé une question. Quand j'étais à l'école, on m'a appris cette carte de la langue. Avec la zone à l'avant qui détecte le sucré. Celle à l'arrière pour l'amertume. Et les deux sur les côtés pour le salé et l'acidité. Je crois que plus ou moins tout le monde a appris cette carte. Bien que, si ma mémoire est bonne, la carte que j'ai apprise était différente de celle présente sur Wikipédia.

Sur l'encyclopédie en ligne, ils montrent deux petites zones symétriques sur les côtés de la langue pour chacun des deux goûts, sel et acidité. Quatre zones au total juste pour ces deux-là, donc. Alors que moi, on m'avait appris que le sel était senti par une seule grande zone, sur un côté de la langue. Et l'acidité était détectée de l'autre côté. Quand j'y pense, c'était bizarre. Mais c'est la maîtresse qui le disait. Elle savait forcément de quoi elle parlait.

Quoi qu'il en soit concernant le salé et l'acidité, il fallait bien faire une place pour l'umami. Et je me demandais où ça pouvait être. Pratiquement tout le tour de la langue était déjà pris. Au centre, peut-être ? J'ai trouvé la réponse. Mais maintenant, c'est sur les programmes scolaires, que j'ai des questions.

La réponse, c'est que la carte de la langue est fausse. Aussi bien celle de Wikipédia que celle que j'ai apprise. Tous les goûts peuvent être sentis par toute la langue. L'umami n'est donc pas détecté par une zone particulière de la langue. Mais par toute la langue. Comme c'est le cas pour tous les goûts.

D'après ce que j'ai lu, aucun scientifique n'a jamais fait cette carte de la langue. C'est parti d'une traduction très bancale d'un article mal écrit. Et ça s'est retrouvé enseigné à l'école, on ne sait trop comment. Alors qu'à côté, les scientifiques montraient que c'était une bêtise.

Je me demande qui a bien pu se dire que ce serait une bonne idée de faire apprendre cette carte aux élèves.

Vous croyez qu'il y en a beaucoup, des trucs faux comme ça, qu'on enseigne à l'école ?

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8 avril 2015

Des Maths en musique

J'ai fait un rêve très bizarre, cette nuit.

Les rêves sont souvent bizarres. Mais celui-là m'a laissé vraiment perplexe.

J'étais dans ce qui ressemblait à une classe. C'était censé être un cours de mathématiques, je crois. Ou quelque chose de cette famille-là. On avait une interrogation écrite. Mais il n'était question que de musique, dans le sujet.

Sur la feuille, je me souviens qu'il y avait une portée. Avec des notes dessus. Et toutes les indications qu'on peut trouver sur une partition en temps normal. Quelque chose de relativement habituel, jusque-là. Mis à part le fait que ça se trouvait sur un contrôle de mathématiques.

L'exercice, en revanche, était beaucoup moins clair. La consigne était de traduire les notes indiquées sur la portée en.... notes... à indiquer sur une autre portée. Recopier la partition à l'identique, donc, en fait. C'est ce que j'ai compris, en tout cas.

Je n'ai pas saisi l'intérêt de la chose. Alors j'ai demandé des explications au professeur. Qui m'a dit qu'il fallait noter les erreurs qui se cachaient dans la partition... Quand j'ai regardé le sujet à nouveau, j'ai vu une nouvelle partition, qui s'était visiblement rajoutée sur la feuille pendant que je regardais ailleurs. Et le nouvel exercice consistait à relever les différences entre les deux partitions. Sauf que cette seconde partition n'avait pratiquement aucun rapport avec la première. Je crois qu'elle suivait plus ou moins les mêmes accords... mais en dehors de ça... Relever toutes les différences aurait pris un certain temps. Le plus rapide était de très loin de noter les quelques rares notes en commun.

Je commençais à paniquer parce que le temps passait et qu'il y avait plein d'autres exercices, dans ce contrôle. D'ailleurs, j'ai remarqué que dès que j'ai commencé à m'inquiéter du temps qui passait, celui-ci s'est mis à s'écouler à une vitesse bigrement anormale.

Je ne sais pas comment on pourrait quantifier une vitesse d'écoulement du temps... En secondes par seconde ? Ça a un air absurde. En même temps, c'était un rêve. Rien n'empêche d'utiliser des unités absurdes.

J'ai rapidement fini par me décider à sauter ce premier exercice incompréhensible. Et passer aux suivants. Qui n'étaient pas beaucoup plus clairs. Et qui n'avaient pas plus de rapport avec les mathématiques. Mais je ne pourrais pas vous donner tellement de détails. Car je me suis réveillé à ce moment-là.

À la fin de mon rêve, le temps s'écoulait facilement à une vitesse de l'ordre de 30 secondes par seconde. Voire plus. Je me demande même s'il n'y avait pas des moments où il en manquait. Où il manquait des moments, je veux dire. Où on sautait d'une heure à l'autre. Parce que l'essentiel du rêve s'est passé dans les cinq premières minutes du contrôle. Mais deux minutes plus tard, il n'en restait plus que dix avant la fin des deux heures qu'on avait.

J'ai toujours eu du mal à aller jusqu'à la fin des examens, pendant mes études. Mais les aiguilles n'ont jamais triché à ce point.

Je me demande quand même pourquoi j'ai fait ce rêve. J'ai dû trop regarder ma montre, je suppose. Et pour les partitions... la dernière fois que j'en ai regardé une, c'était il y a trois jours. Je ne sais pas si ça vient de là. Mais si c'est ça, ce rêve était en retard.

J'ai quand même des doutes, pour la montre. Je n'en ai pas. Sauf celle qui traîne au fond d'un tiroir. Et qui n'a plus de pile depuis longtemps. Mais je ne sais pas si ça compte. Surtout que les aiguilles ne risquent pas de tourner trop vite, sur cette montre-là.

16 mars 2015

Lancedragon et Stefánsson

30 Lancedragon & StefanssonDécidément, la chance me boude, cette année. En janvier, Marmelade a cassé mon écran. Et fin février, voilà que je suis tombé malade.

Deux semaines bloqué au lit, c'est long. Ça aurait pu être pire. Mais c'était long quand même. Mon emploi du temps manquait de variété. Je dormais, mangeais vaguement, re-dormais... et entre deux sommes, je lisais.

Remarquez qu'il n'est pas sûr que j'aurais publié un article plus tôt sur ce blog si je n'avais pas été malade. Je viens écrire par ici quand l'envie m'en prend. Et je ne sais jamais quand l'envie me prendra.

Au moins, ça m'aura permis de rattraper en partie le retard que j'ai pris sur notre bibliothèque. Car depuis quelques temps, les livres ont tendance à arriver plus vite que je ne les lis. Et malgré ce que j'ai lu pendant ces deux semaines, il en reste encore plusieurs dizaines qui m'attendent.

Lancedragon et Jón Kalman Stefánsson. C'était mon programme de lecture.

Lancedragon, c'est toute une saga littéraire adaptée de l'univers du jeu de rôle Donjons et Dragons. On ne peut pas dire que ce soit de la grande littérature. Mais c'est prenant. Et une fois plongé dans cet univers, on peut y rester pratiquement aussi longtemps que l'on veut. Il y a une quantité assez considérable de tomes qui sont sortis.

Jón Kalman Stefánsson, ce n'est pas exactement le même style. J'avais déjà lu Entre Ciel et terre et La Tristesse des anges, de cet auteur. Là, j'ai lu le troisième tome de sa trilogie : Le Cœur de l'homme. Il est aussi bien que les deux premiers. Je ne sais pas si on peut dire que l'histoire en elle-même est réellement prenante. Mais on se laisse entraîner par l'écriture. Tout le contraire de Lancedragon, en fait.

73. C'est le nombre de livres Lancedragon sortis chez Fleuve Noir. Mais je ne pense pas que cela représente l'intégralité des romans. Car c'est maintenant Bragelonne qui publie la saga. Et de toute façon, il y en a encore plusieurs dizaines d'autres qui n'ont jamais été traduits en français. Au total, on doit dépasser la centaine de livres.

Jón Kalman Stefánsson a une très belle écriture mais il ne donne pas vraiment envie d'aller visiter son pays. L'Islande. Je me souviens qu'à un moment, j'ai dit à Sophie que j'étais surpris : tout avait l'air de se passer à peu près bien, dans l'histoire. Évidemment, il a suffi que j'avance de quelques pages de plus pour replonger dans l'enfer gris-blanc auquel j'étais habitué. Stefánsson est un excellent auteur... mais pour se remonter le moral, ce n'est pas un choix idéal.

Margaret Weis et Tracy Hickmann. Il fallait bien que je donne leurs noms. Ce sont les auteurs de la série Lancedragon. Ou plutôt, ce sont les auteurs qui ont lancé la série. Et qui en ont écrit les romans principaux. Mais on se limite aux livres de ces auteurs. Il y en a déjà pas mal à se mettre sous la dent.

J'ai lu Le Coeur de l'homme entre deux tomes de Lancedragon histoire de faire une pause. J'avais entamé ma nouvelle plongée dans l'univers de Lancedragon de façon assez anarchique. Je lisais les tomes que je ne connaissais pas encore dans le désordre. C'est comme ça que je me suis retrouvé à lire Dragons d'une flamme d'été avant Deuxième Génération. Alors que le second se passe juste avant le premier. Et que celui-ci dévoile des événements qui se passent dans Deuxième Génération.

J'ai fini par me dire que je ferais mieux de lire la saga dans l'ordre. Histoire de m'y retrouver. C'est à ce moment-là que j'ai fait une pause avec Stefánsson. Avant de repartir dans Lancedragon en suivant cette fois l'ordre chronologique.

Je n'ai pas attendu longtemps, après avoir quitté l'univers de Stefánsson, pour rejoindre le monde de Lancedragon. Juste le temps d'une sieste. Je voulais arrêter de penser au Coeur de l'homme. Après un livre de Stefánsson, il y a besoin de se changer les idées.

16 février 2015

Elements

29 ElementsJe me demande si beaucoup de personnes possèdent plusieurs exemplaires d'un même album.

Vous connaissez Stratovarius ? C'est un groupe de métal. Des Finlandais. C'est un de nos groupes favoris, à Sophie et moi. On n'est pas Finlandais. Mais ce n'est pas obligatoire, pour les écouter.

Ça commence à faire un long moment qu'on écoute leur musique. On a connu Stratovarius avant même de nous rencontrer. Et on est ensemble depuis plus de huit ans. Ça passe vite.

Peu de temps avant que Sophie et moi fassions connaissance, Stratovarius avait sorti deux albums Elements. Un double album dont chaque disque a pris son indépendance, en fait. Forcément, comme on aimait tous les deux beaucoup ce groupe, chacun de nous a pris l'édition avec le beau coffret. Pour les deux albums.

On n'était pas riche, à ce moment-là. Mais ils étaient beaux, ces coffrets. Et puis il y avait des trucs cools, dedans. Un cd bonus. Et un joli livret photo. Plus un autocollant. Mais ça, ça m'intéresse moins. C'est surtout les disques bonus, qui m'intéressaient. J'aime bien les disques. Et puis, pour la musique, c'est quand même plus utile que les autocollants.

On ne l'est toujours pas, en fait. Riche. Mais à l'époque, on l'était encore moins. Et on avait déjà un faible pour les jolis objets. Un faible pour les jolis objets, ça peut être difficile à gérer, quand on n'a pas beaucoup d'argent.

Quand Sophie et moi nous sommes installés ensemble, nous avions donc deux exemplaires de chacun des deux coffrets. Et on les a toujours, d'ailleurs. Pour la photo, je n'en montre qu'un de chaque. Mais on en a deux.

Je ne saurais pas dire les exemplaires de qui sont sur la photo. Ça fait longtemps qu'on a renoncé à savoir quels albums sont à qui. Encore plus quand il s'agit d'éditions identiques d'un même album.

Mais visiblement, nos coffrets ne nous suffisaient pas. Puisqu'on en a acheté un nouveau. Encore plus gros. Avec les deux albums dedans. Et comme on n'en avait toujours pas assez, on a aussi acheté un single. Pour compléter la collection. Ça ne sert à rien. Mais ça complète.

Dans le gros coffret, on a eu un nouveau disque bonus. Et une cassette. Avec des versions très basiques des chansons. Avec le guitariste qui chante. Un peu faux. En fait, c'est plutôt moche à écouter. Mais au moins, notre lecteur de cassettes sert.

Le vrai intérêt de ce nouveau coffret, c'est surtout qu'il contient un dvd avec le mix 5.1 des deux albums. Et ça, il fallait qu'on l'ait ! Maintenant, il n'y a plus qu'à acheter un système audio 5.1.

28 janvier 2015

Une Histoire de marmelade

On ne se méfie jamais assez de la marmelade.

Encore un mois sans que j'écrive quoi que ce soit ici. Je me laisse aller. Mais cette fois, j'ai une bonne excuse : la marmelade. Car la marmelade peut être une excuse.

Techniquement, je devrais plutôt écrire « Marmelade ». Puisque c'est son nom. Le nom du chat de la voisine. Mais avec le temps, je me suis habitué à l'appeler « la marmelade ».

Certains d'entre vous s'en souviennent peut-être : au tout début de l'histoire de ce blog, la marmelade avait fait des siennes. Elle avait sauté sur mon dos. Et avait renversé mon verre de diabolo menthe. Eh bien elle a recommencé. Mais cette fois, le chat n'a pas renversé mon verre. Il s'est contenté de l'écran du PC.

La dernière fois, Marmelade était tout jeune. Six mois, à peine. Mais c'était il y a plus de deux ans. Il a pris du poids depuis.

L'écran n'a pas spécialement apprécié la collision avec le coquin. On peut le comprendre. Une boule de poils de cinq kilos qui vient vous percuter en pleine face, ce n'est jamais bien plaisant.

Cela dit, l'écran aurait sans doute pu survivre s'il n'y avait eu que ce choc. Mais ça l'a renversé. Il en a profité pour aller embrasser vigoureusement le carrelage. Avec, il faut le dire, un manque total de finesse.

À ce moment-là, l'écran ne devait déjà plus se sentir très bien. Malheureusement, il n'était pas encore venu au bout de ses tourments. Marmelade a en effet jugé bon de sauter dessus immédiatement après. Histoire d'être sûr qu'il soit inutilisable, je suppose.

Curieusement, à la fin de tout ça, l'écran était toujours allumé. Car tous ces chocs ne l'ont pas complètement cassé. Mais il y avait quelques traces de griffures qui ornaient l'image. Fort joli du point de vue de Marmelade, peut-être. Mais du mien, c'était plutôt gênant.

Cependant, le plus gros problème venait plutôt de l'affichage lui-même. Le ciel trônant en arrière-plan, bleu quelques instants auparavant, avait viré au rouge. De manière générale, les couleurs n'avaient plus beaucoup de rapport avec ce qu'elles étaient avant. Et je me suis vite rendu compte que l'abus de couleurs fantaisistes ne facilite pas vraiment la lecture.

Donc il a fallu que l'on achète un nouvel écran pour notre PC. Un cadeau de Noël qui n'était pas tout à fait prévu.

Les couleurs n'étaient pas si fantaisistes que ça, remarquez. C'était surtout très rouge. Même mes fichiers textes avaient un air sanglant. Peut-être que c'était la façon de l'écran de saigner.

Maintenant, j'ai un bel écran tout neuf. Qui ne saigne pas. Et qui affiche mon ciel bleu. Ce qui est bienvenu. Car on ne peut pas dire que le ciel que je vois de l'autre côté de la fenêtre soit très généreux en couleurs, ces jours-ci.

29 décembre 2014

The Early Tapes of the Beatles

27 The Early Tapes of the BeatlesOu Les Premiers Enregistrements des Beatles, en français. J'ai eu ce disque pour cadeau de Noël. Je n'ai pas eu que ça. Mais ça faisait partie de mes cadeaux. C'était le petit bonus surprise. Une surprise très surprenante, d'ailleurs. À force, les Beatles, maintenant, j'ai l'essentiel de ce qu'il y a à avoir, comme albums. Que Sophie ait pu trouver quelque chose que je n'avais pas encore est étonnant. Je suppose qu'elle est tombée dessus par hasard. Et qu'elle s'est dit qu'elle pourrait le prendre pour moi.

Tombée dessus au sens figuré, je voulais dire, bien sûr. Pas au sens propre. Sinon, la boîte serait cassée. Et elle a encore une tête de boîte neuve. La boîte, pas Sophie. Sophie n'a jamais eu une tête de boîte. Neuve ou non. D'ailleurs, je n'ai jamais croisé personne dont on aurait pu dire qu'il avait une tête de boîte. Il faut sans doute avoir une tête très bizarre.

The Early Tapes of the Beatles... C'est long, comme titre. Quand on arrive au bout, on se demande si c'est vraiment un titre d'album. Peut-être auraient-ils pu trouver mieux. Surtout que ce n'est pas très exact. Les Beatles ne jouent que sur la moitié des morceaux. Et à part sur deux titres, ils ne font qu'accompagner un autre musicien.

Est-ce qu'avoir une tête carrée suffit à avoir un air de boîte ? On ne voit pas tellement de têtes vraiment carrées, dans la rue, de toute façon. Même les plus carrées des têtes que j'ai croisées jusque-là ne peuvent rivaliser avec la moindre boîte, en terme de carré-itude. C'est un domaine où les hommes sont assez largement dominés.

Tony Sheridan. C'est le nom du musicien que les Beatles accompagnent sur cet album. En fait, The Early Tapes of the Beatles, c'est un album de Tony Sheridan. John, Paul et George jouent dessus. Mais ça reste un album de Tony Sheridan. C'est pour ça que le titre est trompeur.

Côté cassage de boîtes, ce sont les hommes qui dominent largement les boîtes. En même temps, je ne vois pas pourquoi les boîtes auraient envie de se casser elles-mêmes. C'est normal qu'elles n'excellent pas là-dedans. Il faudrait être idiot pour s'exercer à se détruire soi-même. Ou suicidaire, peut-être.

Pete Best. Je n'ai pas oublié de citer Ringo, plus haut. C'est Pete Best à la batterie, sur ces enregistrements. Enfin, sur ceux où les Beatles jouent. Puisqu'il y en a six où Tony Sheridan joue avec d'autres musiciens. Peut-être même sept. Le livret dit qu'il n'y en a que six. Mais en regardant sur le net, j'ai vu qu'il y a une chanson où on n'est pas sûr que ce soit bien les Beatles qui jouent.

Remarquez, pour s'autodétruire, les hommes sont très performants. Voire imbattables. Du coup, cela voudrait dire que les boîtes sont plus intelligentes que les hommes ? Je n'ai jamais considéré les boîtes comme très intelligentes. Mais j'ai remarqué que les hommes sont toujours plein de surprises.

Toutes les chansons du disque ont été enregistrées en 1961. Quand les Beatles jouaient dans les clubs de Hambourg. Ils avaient été engagés pour accompagner Tony Sheridan. John, Paul, George et Pete, donc. Ça avait donné un single, My Bonnie, qui s'était classé à la cinquième place des ventes, en Allemagne. Leur premier succès, en fait. Bien avant la Beatlemania. Et puis, plus tard, quand les Beatles furent célèbres, il y a eu un EP du même nom, avec quatre morceaux tirés de ces enregistrements. Dont un des Beatles. Instrumental. Composé par John et George. Ils étaient là pour accompagner Tony Sheridan mais ils ont quand même réussi à enregistrer deux morceaux à eux. Enfin, le second n'est pas vraiment à eux. C'est une reprise. Mais Tony ne joue pas. Et c'est John qui chante. Bien sûr, cette reprise, Ain't she sweet, est sortie aussi, en single. Une fois les Beatles célèbres, tous ces enregistrements faits avec Tony Sheridan ont été largement utilisés.

Ça sonne bizarrement, tout de même, que les boîtes soient plus intelligentes que les hommes. Et les hommes qui sont plus bêtes que les boîtes ? C'est un peu mieux, peut-être. Au moins, contrairement aux boîtes, on fait partie du règne animal.

Il y a un album My Bonnie, aussi, qui est sorti en 1962. Mais les Beatles n'y jouent que sur deux des douze titres. Sur les autres, Tony Sheridan est accompagné d'autres musiciens. Comme le single, l'album est crédité « Tony Sheridan and the Beat Brothers ». Les Beatles s'appelaient déjà les Beatles à ce moment-là. Mais quelqu'un a préféré les nommer les Beat Brothers. Et Tony Sheridan a ensuite continué à sortir des disques en utilisant ce nom pour désigner son groupe. Ce qui complique les choses pour savoir qui joue sur quoi.

Au total, les Beatles ont enregistré huit morceaux lors de cette session avec Tony Sheridan. Huit ou sept. Puisqu'il y a un titre pour lequel on n'est pas certain de savoir qui joue. Et The Early Tapes of the Beatles regroupe tous ces enregistrements. Plus quelques autres titres enregistrés par Tony Sheridan car ça ne faisait pas assez de musique pour faire un album.

Ce disque est réservé aux très gros fans des Beatles. Il n'y a que deux morceaux qui soient vraiment d'eux. Et on peut déjà les entendre sur Anthology 1. Le reste, c'est Tony Sheridan. Et sa musique a beaucoup plus vieilli que celle des Beatles. Mais c'était quand même un beau cadeau. D'abord parce que je ne m'y attendais pas. Et puis parce que j'étais super curieux d'écouter ça, quand même. C'est les Beatles, après tout !

Je crois que je me classe parmi les gros fans de ce groupe.

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